
Les deux nouveaux packs d’équipement sont disponibles pour l’Audi RS 4 Avant ainsi que pour la RS 5 Coupé et la RS 5 Sportback.
À partir de juillet 2022, le constructeur d’Ingolstadt proposera deux nouveaux packs d’équipement pour la RS 4 et la RS 5. L’information la plus importante est que la puissance du V6 biturbo de 2,9 litres ne change pas. Mais cela ne fait rien, car avec 450 ch et 600 Nm de couple maximal, les modèles RS n’ont pas manqué de puissance.
Les RS 4 et RS 5 deviennent plus rapides
Malgré une puissance identique, les RS 4 et RS 5 atteignent plus rapidement les 100 km/h qu’auparavant grâce au nouveau « pack compétition », qui coûte 7875 euros. Audi a mesuré la RS 4 Avant en 3,9 secondes (contre 4,1 secondes jusqu’à présent) ; la RS 5 Coupé et Sportback devraient atteindre les 100 km/h en 3,8 secondes (contre 3,9 secondes jusqu’à présent).
Cette amélioration a été obtenue grâce à un nouveau logiciel pour le calculateur de boîte de vitesses : il confère désormais à la boîte automatique à huit rapports des temps de passage plus rapides. En outre, la limitation de la vitesse maximale passe de 250 à 290 km/h (contre 280 km/h maximum jusqu’à présent avec le pack dynamique RS).
Si l’on investit 4000 euros supplémentaires dans le « pack compétition plus », également nouveau, on obtient en outre un différentiel sport remanié avec une conception plus orientée vers l’arrière ainsi que le « châssis sport RS pro ». Il s’agit d’un châssis fileté à réglage manuel avec des amortisseurs réglables sur trois positions et des barres stabilisatrices plus rigides.
Les RS 4 et RS 5 équipées de ce système sont abaissées de dix millimètres en usine. Un abaissement supplémentaire de dix millimètres est possible sur demande.

Dans l’habitacle, les deux modèles bénéficient d’une abondance d’Alcantara et de surpiqûres rouges.
Système d’échappement sport RS pro pour un meilleur son
Mais ce n’est pas tout, car le pack compétition plus comprend également le « système d’échappement RS sport pro », reconnaissable à ses sorties noires. Le système d’échappement est censé offrir un son plus sportif. Le clou : le son a été obtenu principalement par la réduction de l’isolation dans le compartiment moteur. Au passage, le nouveau système d’échappement permet aussi d’économiser huit kilos.
Les prix des packs d’équipement
Les nouveautés en un coup d’œil
Pack RS competition pour 7875 euros
● Augmentation de la Vmax à 290 km/h
● Système d’échappement sport RS plus
● Pack optique noir plus
● Phares à LED Matrix (sur la RS 5 avec éclairage laser)
● Jantes de 20 pouces
● Sellerie Alcantara/cuir avec surpiqûres en nid d’abeille
● Ceintures avec liseré rouge
Pack RS compétition plus pour 11 875 euros
● Toutes les caractéristiques du pack compétition
● Châssis sport pro RS (suspension filetée)
● Différentiel sport révisé
● Direction dynamique
Première course sur le circuit d’Ascari (mise à jour !)
Le pack performance sera-t-il convaincant sur la route ? Car jusqu’à présent, les Audi Performance manquaient toujours de finesse pour les temps au tour, et c’est justement là que les packs doivent rectifier le tir. Premier inconvénient : toutes les caractéristiques que l’on souhaiterait trouver sur une RS 4 ou RS 5 ne sont comprises que dans le pack le plus cher. Si l’on veut une conduite dynamique, il faut donc opter pour le pack Plus.

Et comment ça roule maintenant ? AUTO BILD l’a testé sur le circuit club Ascari de Málaga, en Espagne. Au cours des six tours, dont trois en tête et trois en solo, on remarque directement à quel point l’Ingolstadt est ambitieuse dans son braquage. L’essieu avant s’agrippe volontiers, rien ne graisse. La gestion des changements de charge est particulièrement impressionnante.
Pas d’interrupteurs de montée en régime gênants en mode manuel
À Ascari en particulier, les virages en alternance font partie de l’ordre du jour. Pas de tressaillement, pas de décalage, rien. L’Audi reste obstinément sur sa ligne. Audi a promis plus d’agilité à l’arrière, il devrait être possible d’en faire un peu plus, peut-être que le mode sport s’adaptera encore un peu. Dans l’ensemble, le châssis fileté réglable manuellement ne fait pas de faux pas.
En mode manuel, la boîte de vitesses à huit rapports réagit rapidement aux ordres de changement de vitesse et plaît sans passage automatique à la vitesse supérieure. Car c’est nouveau : si l’on change de vitesse trop tard, on se retrouve dans le limiteur. Et celui qui freine trop tard ? Il bénéficie d’un train arrière qui se détend avec finesse et qui permet à la voiture de tourner dans les virages. Pourquoi pas ?