BMW i7 (2022) : Premier tour dans le nouveau vaisseau amiral de Munich

Sur environ 5,40 mètres, la nouvelle BMW Série 7 offre les meilleures conditions d’espace ; en particulier à l’arrière droit, sur le « Captains Chair ».

« Cette voiture a pratiquement été développée à partir du Captains Chair à l’arrière droit », explique le Dr Nicolai Martin, responsable de l’expérience de conduite chez BMW. Et ils ont intégré ce que la recherche spatiale peut offrir : Essieu arrière à cinq bras sur lequel une machine électrique peut être intégrée de manière optimale, suspension pneumatique tout autour avec régulation de niveau, régulation électrique des amortisseurs et même, moyennant un supplément, le système de stabilisation antiroulis de 48 volts qu’ils ont installé pour la première fois sur la Rolls-Royce Ghost.

L’essieu arrière peut régler les roues de quatre degrés avec la direction active intégrale. C’est moins que sur la Classe S (10 degrés), chez BMW ils disent : Nous voulons absolument des pneus mixtes avec des gommes plus larges à l’arrière pour le plaisir de conduire. Ce qui nous ramène à la piste. Comme véhicule de comparaison avec l’i7, BMW a mis la main sur la Série 7 avec six cylindres en ligne, mais sans système antiroulis.

Le cœur de la marque est atteint : Grâce à la stabilisation du roulis, à la direction de l’essieu arrière et aux pneus mixtes, l’i7 procure un grand plaisir de conduite.

La Série 7 à six cylindres en ligne n’existera pas chez nous, les patrons pourront se faire conduire avec en Chine et en Amérique. L’i7 ressemble en tout cas beaucoup plus à une vraie BMW. Les Munichois ont toujours repoussé les limites de l’agilité, la Série 5 ressemble à la Série 3, la Série 3 à la Série 1.

Remarquable : au volant, la grande et lourde i7 donne l’impression d’être un mètre plus courte et nettement plus légère que 2,5 tonnes.

En ce qui concerne l’i7, nous devons dire que c’est une sensation mondiale de voir comment, grâce à un réglage ultrafin des fonctions de régulation et à l’installation d’un stabilisateur antiroulis, 5,40 mètres de tôle donnent l’impression de faire presque un mètre de moins, et comment 2,5 tonnes (la batterie à elle seule pèse 700 kilogrammes dans le plancher) donnent l’impression d’être une limousine de classe moyenne pour prendre des virages. Et si un jour le chancelier était assis à l’arrière ? Olaf n’aura pas besoin d’un crachoir, cette BMW sait être dure et tendre. Ou autrement dit : « Thrill » à l’avant, « Chill » à l’arrière.

Nous pouvons d’ailleurs voir sur l’iX, sa grande sœur, ce dont la voiture électrique est capable sur de longues distances : Autonomie selon WLTP de plus de 600 kilomètres, recharge rapide avec 200 kW et à 80 pour cent en 35 minutes. Vraiment bien pour une sportive en XXL.