
Question de goût : la nouvelle Série 7 a l’imposant rein des modèles BMW actuels. En vrai, la voiture n’a pas l’air aussi prétentieuse que sur les photos.
La nouvelle Série 7 est imposante
D’une part, par l’imposant rein à l’avant très droit qui, pour être sûr de ne pas passer inaperçu, est doté d’un cadre éclairé, d’autre part, par la ligne latérale anguleuse et allongée (empattement de 3,22 mètres) et par l’arrière puissant et massif avec ses feux étroits.
Et maintenant, la bonne nouvelle : sur la route, l’ensemble, très imposant, a l’air plus harmonieux et moins prétentieux que ne le laissent peut-être supposer les photos. Mais bien sûr, la discrétion, c’est autre chose. Une fois à bord, c’est le grand théâtre, au sens littéral du terme.
À l’arrière de la Série 7, le grand cinéma
Le clou de l’aménagement est un écran tactile de 31,3 pouces avec une résolution 8K à l’arrière (4750 euros), caché dans le ciel de pavillon avec le toit panoramique en verre de série et qui peut être déployé.

Du grand cinéma à l’arrière : jeux, musique, apps et TV défilent sur l’écran tactile 8K de 31,3 pouces. Le système coûte 4750 euros de plus.
Pour un plaisir total, nous recommandons encore l’Executive Lounge pour 6730 euros (package avec l’écran plat) en supplément. Il s’agit d’une chaise longue extensible derrière le siège passager, très décontractée et relaxante.
Un poste de travail avec des ombres et des lumières
À l’avant, l’ambiance n’est pas aussi luxueuse, mais toujours assez opulente. L’espace est généreux, les fauteuils sont grands et extrêmement confortables, les matériaux et la finition sont fins et nobles. L’i7 est également équipée d’un écran incurvé, c’est-à-dire d’un écran de 12,3 pouces derrière le volant et d’un écran tactile de 14,9 pouces au centre. Brillant sur le plan visuel, il n’en reste pas moins que les instruments en forme de croissant et complètement surchargés sur le plan graphique sont aussi peu lisibles que dans toutes les BMW actuelles.

À l’avant aussi, la Série 7 est opulente. Malheureusement, les instruments en forme de croissant sont peu lisibles et les menus très imbriqués.
Et les menus de l’écran tactile, avec leur nombre presque incalculable de fonctions, sont volumineux et imbriqués – mais le contrôleur iDrive éprouvé sur la console centrale peut servir de bouée de sauvetage, de même que la commande vocale intelligente et conviviale est toujours utile.
Il n’y a plus de buses d’aération classiques, mais des diffuseurs de joint plats discrètement intégrés. Une autre nouveauté est une barre appelée Interaction Bar, qui traverse le cockpit. Elle contient des éléments de commande pour la ventilation et la climatisation ainsi que pour l’ouverture de la boîte à gants, scintille aimablement à l’entrée et à la sortie de l’habitacle et brille joyeusement le reste du temps, clignote avec excitation en cas d’appel.
Une autonomie suffisante pour voyager
L’i7 xDrive60 disponible au lancement est propulsée par un moteur électrique de 258 ch à l’avant et de 313 ch à l’arrière, la puissance du système est de 544 ch. La batterie a une capacité de 101,7 kWh (net) et BMW annonce une autonomie allant jusqu’à 625 kilomètres (WLTP) – ce que nous allons bien sûr vérifier.

Sous réserve d’un style de conduite adapté, la BMW i7 xDrive60 devrait pouvoir parcourir jusqu’à 625 kilomètres avec sa batterie de 101,7 kWh.
Elle peut être rechargée avec jusqu’à 22 kW de courant alternatif et 195 kW de courant continu, ce qui signifie que le chargement de la batterie de 10 à 80 pour cent dure 34 minutes. L’i7 doit pouvoir passer de 0 à 100 km/h en 4,7 secondes et atteindre une vitesse maximale de 240 km/h. Le moteur à combustion interne de l’i7 doit être capable d’absorber la chaleur de l’air ambiant.
L’ensemble de l’e-système – connu dans les grandes lignes de l’iX – est perceptible grâce à la maturité et à la routine acquises entre-temps. La pédale d’accélérateur réagit avec finesse aux ordres, la puissance se laisse bien doser, la récupération fonctionne parfaitement, en mode adaptatif, elle est très attentive et prévoyante. La suspension pneumatique, les amortisseurs adaptatifs et la direction sur les quatre roues sont toujours à bord, la voiture de test possédait encore la stabilisation antiroulis pour 3570 euros, elle était montée sur des roues de 21 pouces (à partir de 1100 euros).
La propulsion est très dynamique
Ainsi équipée, la i7 est extrêmement puissante, très silencieuse et très rapide, elle accélère avec force et avec la véhémence et la désinvolture typiques des voitures électriques puissantes. Elle se conduit de manière très souveraine et, avec ses 2,7 tonnes, elle est naturellement bien reposée sur la route.

Avec ses 2,7 tonnes, la i7 repose sur la route, rassasiée et reposée. Et elle peut sprinter jusqu’à 100 km/h en 4,7 secondes.
Pour sa taille et son poids, on ose à peine l’écrire, mais il est aussi étonnamment vif et mobile. Et ce qui correspond le mieux à sa nature, c’est probablement une glisse sereine et rapide, avec une suspension douce et un confort global exceptionnel.
La liste de prix débute à 114 300 euros.
En novembre 2022, on commence avec l’i7, la xDrive60 conduite ici figure dans la liste à partir de 135.900 euros. Au printemps 2023 suivront le diesel 740d xDrive de 286 ch à partir de 114.300 euros et les hybrides rechargeables : 750e xDrive de 489 ch à partir de 123.500 euros et M760e xDrive de 571 ch à partir de 144.000 euros. La meilleure voiture du monde ? Peut-être bien.