Prix : à partir de 68.700 euros ; consommation : 10,4 l diesel
2e place avec 489 points sur 800 : SsangYong Rexton e-XDi 220. Travailleur à quatre roues motrices à un bon prix. Le confort de conduite moyen est gênant.
Prix : à partir de 42.990 euros ; consommation : 9,2 l de diesel

Deux tout-terrain comme animés par des ailes. Le Rexton arrive fraîchement lifté, le Defender avec 300 chevaux diesel.
Rexton e-XDi 220 : épaules larges, mais cahotant sur la piste

De l’espace en bonne et due forme : avec un espace de rangement maximal de 1806 litres et une charge utile de 710 kg, le Landy n’a aucune chance.
Defender 90 D300 : Roue universelle permanente et suspension pneumatique

Court et croustillant : le 90 mesure 435 mm de moins que le Defender de nos rêves.

Tout-terrain ou route, le Rexton et le Defender maîtrisent tous les terrains.
Le Defender cache ses talents de tout-terrain
Ce qui est critiquable dans le Defender, c’est sa commande compliquée via un bouton rotatif à trois positions. Le fait que les Britanniques cachent les programmes de conduite tout-terrain dans le menu central et les techniques tout-terrain évidentes comme les blocages de différentiel dans le sous-menu individuel en dit long. Dans le département de développement de Land-Rover à Gaydon, personne ne semble s’attendre à ce que quelqu’un utilise régulièrement toutes ces techniques tout-terrain. Il est probable que les Britanniques évaluent correctement leurs clients – mais il devrait y avoir des boutons physiques pour les modes tout-terrain et les blocages.
Rexton : la technique 4×4 éprouvée a un prix
Le SsangYong représente la vieille école de la construction de véhicules tout-terrain : un cadre, une démultiplication, une roue de secours enclenchée, une position d’assise haute, à 29 centimètres du sol. Et les passagers arrière sont à peine moins bien lotis. Celui qui veut le blocage automatique de l’essieu arrière, non influençable manuellement, doit choisir l’équipement haut de gamme Sapphire pour 10.000 euros – un pack qui n’a aucun sens. Mais c’est justement le blocage du différentiel arrière qui contribue largement à l’impression de souveraineté que laisse la Rexton en tout-terrain. La régulation électronique du patinage n’a pas grand-chose à faire, la transmission rigide et le blocage arrière trient au mieux la force motrice. La transmission intégrale peut être enclenchée jusqu’à 70 km/h maximum, la réduction uniquement à l’arrêt. L’utilisation d’une telle roue intégrale n’est recommandée que sur un sol meuble ; sur l’asphalte, elle provoque des pneus qui giclent, une usure du châssis et de longues distances de freinage. C’est pourquoi nous pensons que ce type de transmission intégrale simple est un peu dépassé.