Kia Niro contre Mazda CX-30 et Skoda Karoq : le SUV compact en test - CarBestPlace.fr

Kia Niro contre Mazda CX-30 et Skoda Karoq : le SUV compact en test


Des prix en hausse partout où l’on regarde, et beaucoup d’incertitudes quant à la direction que prendront les motorisations. Les temps ne sont pas faciles pour les clients allemands de voitures neuves. Mais il y a aussi des lueurs d’espoir. Parmi les SUV compacts populaires, le Mazda CX-30 et le Skoda Karoq font partie des modèles fiables et abordables. Ceux pour lesquels, même avec un bon équipement, il n’y a pas immédiatement un quatre ou même un cinq au début de la facture.

Comparaison Kia Niro, Mazda CX-30, Skoda Karoq

Produits sélectionnés dans un tableau récapitulatif

VT Kia Niro 1.6 Mazda CX-30 2.0 Skoda Karoq 1.5

Skoda Karoq 1.5 TSI ACT

Kia Niro 1.6

Kia Niro 1.6 GDI hybride

Mazda CX-30 e-Skyactiv G 2.0 M Selection

Mazda CX-30 e-Skyactiv G 2.0 M


Jusqu’à présent, la Kia Niro était plutôt un outsider. Bon, mais si discret qu’il passait rapidement inaperçu. Cela devrait changer radicalement avec la nouvelle deuxième génération. Des feux LED étroits à l’avant et à l’arrière, ainsi qu’un montant C noir massif avec sortie d’air intégrée, comme sur la Ford GT. Cela ne passe pas inaperçu. Il n’est donc pas étonnant que les autres modèles ressemblent à des souris grises.

Kia séduit par son design audacieux

Mazda accorde également de l’importance au design. Le CX-30 présenté en 2019 est autonome et dynamique, ses formes fluides sont presque intemporelles. Le Karoq, qui est déjà sur le marché depuis cinq ans, est nettement plus pragmatique et poussiéreux. Et ce n’est pas la dernière mise à jour du modèle, très discrète, qui y changera quelque chose. Ce n’est peut-être pas nécessaire, car ce sont les valeurs intérieures qui comptent.

Kia Niro 1.6 GDI hybride Spirit

Le nouveau Niro ne passe pas inaperçu : des feux LED étroits à l’avant et à l’arrière, ainsi qu’un montant C noir massif.


Ici aussi, les Coréens font preuve d’audace. Le Niro est dominé par un panneau de 80 centimètres de large qui regroupe les écrans des instruments et de l’infodivertissement. De plus, ils sont ici fiers d’utiliser généreusement des matériaux recyclables. La finition est d’emblée parfaite, la commande est suffisamment intuitive et ne demande que peu d’habitude. La climatisation est commandée séparément, il y a des boutons rotatifs bien faits au toucher. Le plus grand, situé sur la console centrale, remplace le levier de sélection de la boîte automatique, comme c’est désormais l’usage chez Kia.

Bifurcation

Charge remorquable brûlé/non brûlé

Bifurcation

Bifurcation

Prix de la voiture d’essai (sera évalué)

Bifurcation

103,6 (141)/5700 (puissance du système)

265/1000 (puissance du système)

Continental PremiumContact 6

4420/1825-2050**/1545 mm

Falken Azensis FR 510 SUV

4395/1795-2040**/1540 mm

4382/1841-2025**/1603 mm


Il faut s’habituer à la position du siège. On est assis en hauteur, on regarde toujours le tableau de bord de haut. De plus, les appuie-tête sont trop avancés et le volant pas assez sorti. Cela fonctionne mieux dans la Skoda. De manière générale, le Karoq semble plus complet. La commande est presque parfaite, à l’exception de l’absence d’un bouton rotatif pour le volume, et la finition est très routinière. Ce qui manque, c’est un réglage de l’inclinaison de l’assise.

La Mazda laisse son conducteur tranquille

Le pilote Mazda fait un voyage dans le passé dans le meilleur sens du terme. Des instruments analogiques classiques, peu de boutons facilement accessibles et une commande rotative pour l’infodivertissement.

Mazda CX-30 e-Skyactiv G 2.0 M Selection

Cockpit classique : dans la Mazda, on trouve encore des instruments ronds analogiques. La commande s’effectue via une commande rotative à poussoir.

Ceux qui aiment être laissés tranquilles par leur voiture sont à la bonne adresse. Il est dommage que la finition soit faible dans les détails hors de la ligne de vue. L’espace disponible sur la banquette arrière et dans le coffre de la CX-30 est également modeste. Les passagers arrière sont les mieux lotis dans la Kia, tandis que la Skoda est celle qui avale le plus de bagages.

Kia économise grâce à la propulsion hybride

Malheureusement, c’est aussi celle qui consomme le plus. Le seul turbo de la comparaison consomme 7,2 litres sur le tour de test, soit 1,4 litre de plus que la Kia. Le Mazda se situe quelque part entre les deux avec 6,6 litres. Si le Niro est si économe, il le doit à sa propulsion hybride de série. Un moteur électrique de 44 ch, alimenté par une batterie de 1,32 kWh, vient prêter main forte au moteur atmosphérique de 1,6 litre.

La transmission de la force motrice est assurée par une boîte à double embrayage à six niveaux. Même s’il n’y a pas le rugissement typique de la concurrence à variation continue, le conducteur perçoit très clairement ce qui se passe sous le capot. Les hauts régimes en charge gâchent l’impression sonore, par ailleurs positive.

Peu de punch malgré la plus grosse cylindrée du CX-30

Un problème que connaît aussi la Mazda. Malgré une cylindrée généreuse de deux litres, il manque de couple. Si l’on veut de la puissance, il faut la chercher au-dessus de 5000 tours.

Mazda CX-30 e-Skyactiv G 2.0 M Selection

Un peu fatigué en bas : pour tirer de la puissance du quatre cylindres deux litres du CX-30, il faut le faire tourner beaucoup plus haut.

Au moins, le passage des vitesses avec la boîte six vitesses est un plaisir. Dans toutes les situations, le groupe Skoda se montre à la fois puissant et souple. Le couple de 250 Nm à partir de 1500 tours permet une conduite sans changement de vitesse.

Le châssis du Karoq est polyvalent

Le Karoq est également à l’avant-garde en matière de comportement routier. Le pack Performance avec direction progressive et suspension DCC pour 850 euros est une recommandation absolue. Qu’il s’agisse d’une fermeté craquante ou d’un surf sur la vague douce – tout est possible.

Skoda Karoq 1.5 TSI Style

Bien équilibré : Avec la direction progressive et le châssis DDC, le Karoq maîtrise à peu près toutes les allures – de la plus douce à la plus dure.

Sur la piste d’essai, le plaisir de conduire est gâché par l’intervention précoce et rigoureuse de l’ESP. Kia et Mazda laissent plus de mou. Mais dans cette catégorie, on peut facilement le pardonner. La CX-30 joue aussi les sportives au volant, avec une suspension ferme et directe. La direction ferme devrait toutefois être moins sensible aux chocs.

Bifurcation

Moyenne du parcours de 155 km (écart par rapport à l’indication WLTP)

Bifurcation

Bifurcation

Portée (consommation test)

Bifurcation


La Kia fait preuve d’un bon équilibre des jambes avec un confort agréable à basse vitesse. Mais à grande vitesse, elle rebondit trop, soulevant son équipage hors de son siège. La direction est souple, mais n’offre guère de rétroaction. Tout compte fait, c’est le type même de véhicule qui convient à une conduite urbaine confortable.

C’est à la caisse que Kia tape le plus fort

C’est là aussi que le potentiel d’économie de l’hybride est le mieux mis en valeur. Dommage que les économies soient réduites à néant par les classes d’assurance onéreuses et le prix d’achat de 39.070 euros, de loin le plus élevé. C’est 7380 euros de plus que les 31.690 euros facturés par Mazda pour le CX-30. Avec 35.780 euros, le Skoda Karoq se situe au milieu, mais grâce à son caractère calme et équilibré, il se retrouve finalement en tête – une valeur sûre en ces temps troublés.

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Trois SUV compacts à l’essai

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